Ploop
Un système de modules souples qui s’assemblent pour créer des assises évolutives et conviviales.
Je suis Oscar Boury (France, 2002), designer produit diplômé de l’École Supérieure de Design de Troyes (2025). Je conçois des objets légers, durables et sensibles à leur environnement, pensés d’abord pour le monde extérieur, là où les usages se jouent entre le vent, la pluie et le soleil. Mon travail articule écoresponsabilité, technicité et ancrage culturel pour créer des objets adaptés à leur territoire et à leur époque. La notion de légèreté est pour moi autant physique que conceptuelle : faire mieux avec moins, optimiser les ressources tout en préservant une dimension sensible et humaine.
Un système de modules souples qui s’assemblent pour créer des assises évolutives et conviviales.
Une série de cerfs-volants thermiques pensée avec Michel Gressier pour capter les ascendances et stabiliser l’aérophotographie.
Un dispositif d’ombrage modulable qui rafraîchit instantanément les places publiques tout en restant léger et circulaire.
Un savon manifeste inspiré du carton rouge qui livre un message cinglant aux joueurs sanctionnés.
Une expérience sensorielle où la chaleur et la lumière dialoguent pour révéler la mémoire des matériaux.
Des modules aquatiques qui dépolluent la Seine tout en révélant les couleurs emblématiques du patrimoine troyen.
Des prises interactives et une application compagnon qui transforment l’entraînement d’escalade avec un feedback immédiat.
Smile Thermik est conçu comme un éclaireur pour lire les ascendances et positionner la caméra aérienne. Le sourire central répartit la traction pour garder le cerf-volant lisible même lorsque l’air devient capricieux.
Nous avons alterné modélisation Rhino et sessions de vol avec Michel Gressier afin d’ajuster baguettes, voiles et jonctions TPU. Chaque essai a permis d’affiner la mémoire de forme et la nervosité du profil.
Sur le terrain, Smile se monte en quelques minutes grâce aux clips imprimés et aux repères de tension. Il offre un cadre stable pour la prise de vue aérienne tout en restant suffisamment léger pour voyager.
Le dessin du Smile Thermik équilibre portance et stabilité pour rester lisible dans les ascendances les plus changeantes.
Le sourire central répartit la tension sur toute l’envergure et maintient le profil gonflé même quand le vent faiblit.
Des inserts imprimés absorbent les vibrations au niveau des baguettes et protègent le textile des ruptures.
Les accessoires sur mesure garantissent un set-up rapide pour documenter les ascendances avec précision.
Une pièce imprimée maintient l’angle du sourire et assure la tension du tissu dès le décollage.
Les sessions avec Michel Gressier ont affiné l’angle de dièdre pour stabiliser la prise de vue aérienne.
Umbra répond à des places surchauffées où le public cherche un abri léger et réversible. La structure offre une canopée généreuse sans alourdir le paysage urbain.
Les connecteurs imprimés et les montants en bambou permettent de déployer Umbra sur mesure selon la trame des lieux. Chaque module se monte à deux personnes et s’adapte aux niveaux du terrain.
Une fois dressées, les voiles régénérées filtrent la lumière et invitent à s’attarder. Elles tracent des ombres graphiques qui signalent l’événement tout en améliorant le confort climatique.
Connecteurs pivotants et montants standard permettent d’ajuster Umbra à la géométrie de chaque place.
Les pièces en PET recyclé s’orientent librement pour épouser les configurations urbaines sans contrainte.
Des cannes de 4 à 5 cm assurent rigidité et transportabilité pour un montage à deux.
Des toiles de montgolfière réemployées filtrent la lumière et créent un microclimat de fraîcheur.
Les découpes contrôlent la prise au vent tout en projetant des motifs d’ombre sur le sol.
Chaque voile se fixe par sangles et s’enroule rapidement pour réemploi ou stockage.
Le projet réinterprète les maisons à colombages pour révéler la Seine comme un prolongement des rues troyennes. Chaque module flotte doucement et devient une micro-place aquatique.
La coque accueille filtres et plantations dépolluantes tandis que la superstructure rend hommage aux façades colorées. Les prototypes ont été testés sur bassin pour stabiliser lest et amarrage.
En dérive lente ou amarrés, les modules accueillent ateliers, pauses et observations de la biodiversité. Ils créent un parcours narratif qui relie patrimoine, écologie et pédagogie.
Les modules dépolluent la Seine tout en créant des refuges pour la biodiversité urbaine.
Des filets intégrés captent les macro-déchets et guident l’eau vers des plantes dépolluantes.
La coque composite équilibre les charges et limite la dérive pour rester positionnée face au courant.
Les façades flottantes prolongent l’esthétique troyenne en invitant à de nouveaux usages.
Les teintes pastel reprennent les colombages emblématiques pour signer le parcours fluvial.
Des plateformes latérales invitent à l’observation, aux ateliers et à la détente en bord de quai.
Climb Form accompagne les grimpeurs qui veulent objectiver leurs sensations sans perdre la fluidité du geste. Chaque prise allume une lumière et révèle l’effort appliqué instantanément.
Nous avons itéré avec des salles partenaires pour calibrer capteurs, mousse et texture. Les tests ont guidé l’intégration électronique afin qu’elle reste invisible et facile à entretenir.
L’application traduit les données en parcours, défis et feedbacks partageables. L’écosystème motive les clubs à raconter leurs propres histoires de voie et à suivre les progrès dans le temps.
Climb Form mesure l’effort et restitue le feedback directement sur le mur pour guider l’entraînement.
Chaque prise embarque un capteur FSR02 calibré pour afficher l’engagement main par main.
Un anneau de LEDs signale les prises actives, valide les mouvements et corrige les erreurs.
L’application compagnon renforce la motivation des grimpeurs par un coaching personnalisé.
Statistiques en direct, défis et playlists de parcours sont synchronisés sur tablette ou smartphone.
Les retours des grimpeurs ont guidé l’ergonomie des prises, la densité de mousse et la charte graphique.
Fire explose la manière de raconter la chaleur sans flamme réelle. L’installation enveloppe le visiteur d’un halo vibrant qui suggère un foyer invisible.
Nous avons prototypé filtres lumineux, résines teintées et micro-brume pour modeler l’air. Les itérations ont calibré chaque couche afin d’obtenir un gradient incandescent maîtrisé.
En exposition, la lumière pulsée et les surfaces thermo-réactives transforment l’espace en matière vivante. Fire devient un temps suspendu où l’on ressent la chaleur plus qu’on ne la voit.
Fire fait ressentir la présence du foyer par la lumière, la brume et une scénographie enveloppante.
Un mapping lumineux simule les pulsations du feu et sculpte les volumes environnants.
Une micro-brume diffuse les faisceaux pour évoquer la chaleur sans flamme réelle.
Le projet explore la réaction de matériaux thermo-sensibles pour révéler la mémoire de la chaleur.
Des voiles techniques filtrent la lumière tout en répondant aux exigences des lieux recevant du public.
Les surfaces coulées changent d’intensité avec la température pour prolonger la sensation de chaleur.
Ploop est né dans des tiers-lieux où l’on cherchait un mobilier léger mais accueillant pour fluidifier les rencontres. Chaque module se manipule d’une main pour suivre les micro-usages du lieu.
Les prototypes ont été cousus à partir de mousses revalorisées afin de combiner souplesse, mémoire de forme et résistance à l’abrasion. Les aimants encapsulés verrouillent les assemblages sans pièces apparentes.
En situation, Ploop devient un médiateur qui invite à s’asseoir, étirer, empiler ou partager l’espace. Les couleurs contrastées guident l’orientation et favorisent la création d’îlots toujours renouvelés.
Ploop repose sur des coques flexibles qui s’aimantent pour composer des assises évolutives.
Les aimants protégés par un sandwich textile garantissent un assemblage instantané et sécurisé.
Les volumes sculptés accueillent différentes postures et se reconfigurent sans outil.
Les configurations Ploop accompagnent workshops, temps d’attente ou évènements conviviaux.
Les modules se transportent pliés et se déploient pour créer archipels et couloirs de circulation.
Les usagers recomposent l’espace selon leurs besoins, du cercle de discussion au coin lecture.
Savon Rouge détourne le carton rouge pour prolonger le message jusqu’au vestiaire. L’objet transforme la sanction en rituel intime et mémorable.
Nous avons mis au point un moule modulable et des pigments sur mesure pour obtenir une teinte vibrante et un relief précis. Chaque pièce est coulée, polie puis conditionnée à la main.
Le coffret dévoile le savon par étapes et met en scène la remise au joueur. À l’usage, le message gravé réapparaît progressivement, rappelant l’engagement pris avec l’équipe.
Le carton rouge devient un rituel de chambre d’écho où le joueur prend conscience de sa faute.
Le savon révèle un message gravé pendant l’utilisation, rejouant la marche vers le vestiaire.
Couleur intense et parfum épicé marquent la mémoire olfactive pour renforcer la symbolique.
Une série limitée réalisée à la main grâce à un moule modulable et des pigments sur mesure.
Projet mené avec Amélie Cornué, Laurie Chevalet et Gabriela Ramos pour croiser les savoir-faire.
Des moules modélisés sur Rhino 3D et imprimés en TPU/PLA permettent de varier les bas-reliefs.